De l’art pour un sourire d’enfant
Le 23 mai prochain, à l’Alcazar, l’Artésienne de Paris Descartes invite le public à une soirée de vente aux enchères. Le but ? Reverser les bénéfices de la soirée à des associations humanitaires. Cette semaine, découvrons comment nous allons aider Pour un Sourire d’Enfant.
Beaucoup d’enfants, jamais assez d’argent
Il
était une fois un couple en voyage à Phnom Penh, au Cambodge. A
l’époque Christian
et Marie-France des Pallières travaillent pour une association qui a pour mission
d’y relever le niveau de l’éducation. Lors de leur séjour, ils
sont touchés par la condition des enfants chiffonniers à la
décharge de Phnom Penh. C’est ainsi qu’en 1995 ils créent Pour
un Sourire d’Enfant, une ONG récipiendaire du prix des droits
de l’homme de la république française en 2000 et du 1er
prix Humanitarian Heroe of the year 2014.
Concrètement,
Pour un Sourire d’Enfant (PSE) scolarise 6500 enfants cambodgiens
et emploie 650 khmers à Phnom Penh. Après cette scolarisation
(niveau brevet) 1500 jeunes trouvent leur place dans une formation
professionnelle dispensée par PSE. En plus de ça, 5800 familles
sont suivies par des assistants sociaux. Au total, 4000 des
cambodgiens sauvés par PSE se sont lancé dans la vie active.
Des œuvres pour sauver des enfants
Bien-sûr, l'association doit compter sur un soutient permanent, la générosité des donateurs et la fidélité de ses parrains. L’Organisation doit
pouvoir financer l’ensemble du cursus des jeunes, mais elle doit
aussi financer les familles. Si ces enfants deviennent chiffonniers,
c’est ni par vocation ni pour tuer le temps : ils doivent
rapporter
de l’argent à leurs familles. Ces
dernières sont donc
réticentes à voir leurs enfants prendre le chemin de l’école
sans revenu en retour. C’est pourquoi PSE a aussi
besoin de fonds pour fournir
aux familles l’équivalent en riz de que leur rapporterait un
enfant au travail.
C’est
afin d’aider ces enfants à
s’offrir un avenir meilleur
que l’Artésienne de Paris Descartes lance
la soirée Solid’art,
une vente aux enchères publique.
Y seront mises en vente à des
prix défiant toute concurrence des œuvres d’art d’étudiants.
Mais que finance-t-on en achetant de l’art ? Rien
que si vous craquez pour une production à 10€
vous offrirez 5 repas pour 5
jours à 5 enfants ! Mais grâce à cet investissement vous
pourriez aussi offrir un uniforme ou un mois de riz pour une famille.
Pour 15€ vous donnerez
accès à un manuel de Français. Vous
comptez remporter une photo pour 30€ de
plus ? Vous offrirez
alors certainement un mois
d’internat ou un vélo, nécessaire pour se rendre à l’école.
Enfin, si vous êtes prêts à vous battre jusqu’à 80€
pour cette toile d’un artiste prometteur, vous financerez un
cartable et son contenu pour l’année !
Si
vous souhaitez sauver des vies
et encourager des
artistes étudiants, il suffit de vous rendre à
l’Alcazar, au 62 rue
Mazarine le 23 mai
prochain !
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