Les étudiants se prostituent ?
Ce mois-ci nous vous demandions votre opinion et votre vécu quant à la prostitution étudiante. Le sujet est plutôt grave et les chiffres dont vous nous avez fait part nous ont surpris, il faut l’admettre.
Pour
commencer, il semble essentiel de préciser que pour la première
fois la participation n’était pas paritaire. En effet, deux tiers
des participants sont des participantes. Ainsi lorsque nous parlons
d’une grosse “majorité masculine” cela signifie que plus
d’hommes que de femmes ont répondu positivement à la question concernée. On rappellera enfin que nos chiffres ne sont
pas représentatifs mais seulement indicatifs (aux alentours de 100
participants). Pour simplifier la présentation des résultats, nous
avons pris le parti de les présenter par groupe de personnes :
Ceux à qui on a déjà proposé
Une
relation tarifée a été proposée à un participant sur cinq,
majoritairement à des hommes. Les seuls à déclarer avoir accepté
la proposition sont quatre hommes. Dans ce groupe, six personnes
déclarent être prêtes à être payées et sept ne savent pas si
elles le sont. Ceux qui accepté la proposition estiment le prix
d’une passe à 50, 100 ou 150€ , deux d’entre eux seraient prêt
à demander de l’argent en échange d’un rapport sexuel et trois
disent que la prostitution est due au prix des études.
Ceux qui seraient prêts à être payés
La
moitié de ceux qui seraient prêts à être payé pour du sexe sont
finalement des personnes à qui on a déjà proposé mais qui n’ont
pas nécessairement accepté et très majoritairement des hommes. En
revanche parmis ceux là le prix de la prestation est totalement
chaotique, allant de quelques dizaines d’euros jusqu’à mille
euros, donc globalement beaucoup plus que ceux qui ont déjà accepté
d’être payés. Ils sont tous convaincus que la prostitution
étudiante est due au prix des études et seraient prêts à
dissuader une connaissance.
Ceux qui seraient prêts à demander de l’argent
Ce
sont très majoritairement des d’hommes et on retrouve surtout des
personnes à qui on a déjà proposé mais qui n’ont pas accepté.
Pour ces personnes, la passe va de 50 à 600 euros, des prix qui
semblent finalement relativement réalistes mais élevés. Ces
personnes sont toutefois moins convaincues de l’impact du prix des
études sur la pratique de la prostitution étudiante ainsi que du
fait qu’ils essaieraient de dissuader une connaissance de se
prostituer.
Qu’en tirons-nous ?
Visiblement,
la prostitution étudiante touche les étudiants de toutes filières
et, contrairement à ce que nous pensions, n’est pas qu'une affaire de
femmes. Pour rebondir là-dessus, nous ne spéculerons pas sur le
fait qu’un homme fantasmerait plus facilement sur le fait d’être
payé en échange de sexe. Il apparaît donc de ces chiffres que des
étudiants en manque d’argent seraient prêts à se prostituer mais
que la vision de la chose change tout de même. En effet, on constate
que ceux qui se déclarent prêt à être payés pour du sexe mais
qui ne se sont jamais prostitués estiment le prix d’une passe à
une valeur jusqu’à quatre fois supérieure à celle de ceux qui
ont déjà pratiqué. Ces tarifs sont plutôt proches de ceux de ce
que certains appellent “prostitution de luxe” ou “escorte”
mais se pose alors la question : en cas de nécessité, à combien
estimeriez-vous le prix d’un rapport sexuel ?
Si cette article vous a plu, n'hésitez pas à répondre à notre questionnaire suivant !
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