Le Porteur d’Histoire au Théâtre des Béliers Parisiens
La pièce saluée de façon unanime par la critique ne pouvait
pas échapper plus longtemps au regard critique de la CommonWave.
Cinq comédiens qui changent de rôle au fur et à mesure de
la pièce, un tableau noir complété au fur et à mesure de la pièce, il n’en fallait
pas plus pour faire que la théâtre réaffirme sa supériorité face au cinéma. En
effet, dans cette pièce, passer des Ardennes au désert algérien, passer de la
maison d’un notaire à un petit avion se fait sans souci : il suffit d’utiliser
l’imagination du public.
La pièce se fonde sur une simple question : « Qu’est-ce
que l’histoire ? ». Une suite factuelle de vérités ? Ce sont
uniquement celles que les gagnants ont choisies de garder. Le récit objectif d’un
historien ? Un homme ne peut pas être absolument objectif, et il nous
raconte une histoire, où il y a toujours une part de récit.
Une fois ce constat fait, la pièce nous propose d’embarquer
avec un homme qui vit l’histoire comme un récit secret caché qu’il faut
découvrir : aussi entraînant que Tintin, il a pourtant la différence d’avoir
une psychologie complexe et devenir de loin et de nous emmener encore plus
loin.
Je ne peux raconter cette pièce, il faut aller la voir
absolument pour être captivé pendant près de deux heures par une histoire qui
donne envie d’écrire, qui nous plonge dans des secrets d’histoire, auprès de
grandes figures de la littérature comme Dumas.
Il n’a jamais été aussi facile et aussi délicieux de
voyager dans l’espace et le temps, et il n’a jamais été aussi grisant de se
faire berner par les secrets d’une énigme historique et littéraire.
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